Bien que la progression du PCF dans son électorat traditionnel soit réelle, la SFIO conserve un électorat stable de près de 2 millions de voix. De fait, Thorez considère que les résultats des élections cantonales d'octobre 1934, où l'extrême-droite progresse en attirant à elle d'anciens électeurs radicaux, « attestent de la « course de vitesse » engagée entre les fascistes et les partis ouvriers pour la conquête des classes moyennes »[13], touchées par le chômage et désorientées politiquement. Il plaide donc en faveur de l'application la plus stricte du programme du Front populaire : le 31 mai, il déclare devant le Conseil national de la SFIO, que « non seulement le Parti socialiste n'a pas la majorité, mais les partis prolétariens ne l'ont pas davantage. Le 9 février, le PCF et la CGTU organisent un grand rassemblement[8] place de la République, contre le fascisme et les ambiguïtés du gouvernement. L'assemblée élue lors des élections de mai 1936 demeurera en place jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, malgré l'arrestation de 49 députés communistes en septembre 1939[2], et se séparera le 10 juillet 1940. En effet, le Parti radical, bien qu'allié de la droite dans les gouvernements de trêve, subit de la part de ses partenaires des critiques souvent violentes, allant de l'incompétence à la corruption, alors même que la politique de droite menée par ces gouvernements met mal à l'aise un nombre de plus en plus important de militants. Les Français n'ayant pas donné de majorité aux « prolétariens » (SFIO et PCF seuls), il en déduit qu'il est impossible, dans l'état actuel des choses, de transformer les structures sociales de la France pour aller dans le sens de la société socialiste[33]. Sur la question de la responsabilité de cet échec, les deux partis se renvoient la balle et leurs rapports sont, depuis 1934, bien conflictuels[7]. », Section française de l'Internationale ouvrière, Élections législatives françaises de 1936, Office national interprofessionnel du blé, Office national interprofessionnel des grandes cultures, Centre de propagande des républicains nationaux, Défilé des 500 000 manifestants à la Porte de Vincennes, 14 juillet 1935 (Le), Revue d'histoire moderne et contemporaine, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Géographie électorale du Front populaire en France, Histoire de la gauche française de 1919 à 1939, Mouvement contre la guerre et le fascisme, Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, critique de l'ouvrage par Philippe le Nail, Alfred Sauvy, « Histoire économique de la France entre les deux guerres », Fédération de la gauche démocrate et socialiste, « Majorité plurielle » ou « Gauche plurielle », L'Alliance républicaine, écologiste et sociale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Front_populaire_(France)&oldid=176763775, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Accusé, sans aucun fondement[59], à partir du 14 juillet 1936, d'avoir été déserteur durant la Première Guerre mondiale, il fut rapidement innocenté, mais ne supporta pas de voir son honneur de patriote sali et se suicida le 17 novembre 1936[60]. Léon Jouhaux , responsable de la CGT, figure parmi les nouveaux membres du … La répression qui s’ensuivit, avec licenciements massifs et nombreuses arrestations, marqua la fin du Front populaire, et affaiblit considérablement les effectifs du parti communiste[réf. Mais la reprise n’est pas immédiate, et bien des délégués des usines en grève souhaitent continuer le mouvement. À l'image des électriciens et des gaziers[47], la plupart des différentes catégories professionnelles ont pris part à ce mouvement largement dominés par les métallurgistes. Des députés républicains instaurent ce gouvernement qui met fin à la IV e législature et au Second Empire laissant place à la III e République (4 septembre 1870 - 10 juillet 1940) Le président du gouvernement est chef de l'exécutif de facto pendant la vacance de la fonction présidentielle … Il n'y a pas de majorité socialiste ; il n'y a pas de majorité prolétarienne. Pour les communistes, qui suivent scrupuleusement les instructions de la Troisième Internationale, le capitalisme est entré dans sa « troisième phase » : il va bientôt connaître une période de crise qui le poussera à agresser l'URSS. C'est dans la presse étrangère, notamment anglo-saxonne, que parurent les analyses les plus objectives. L'année 1936 et le mouvement du front populaire allemand en exil. Fondamentalement révolutionnaire, le PCF considère même que le combat doit s'étendre à la SFIO, coupable de contribuer à faire avorter la Révolution en prônant des politiques réformistes[3]. L'équipe réunie par Blum compte de nombreux ministres néophytes[36] parmi lesquels les socialistes Vincent Auriol aux Finances et Georges Monnet à l'Agriculture, ainsi que le jeune (36 ans) Léo Lagrange, nommé sous-secrétaire d'État aux Sports et aux Loisirs, et aussitôt tourné en dérision par la droite et l'extrême-droite comme titulaire du « ministère de la paresse »[37]. 100.000 policiers et gendarmes sont mobilisés cette nuit de la Saint Sylvestre pour s’assurer que la France d’en bas reste bien cloîtrée chez elle.. - Topic Qui dirige la France : Les politiques ou les milliardaires/élite ? Comme les élections municipales de mai 1935 se caractérisent par un nouveau recul du Parti radical, sauf là où il s'était allié avec la SFIO, Herriot n'a plus de réel argument pour poursuivre la politique d'alliance avec la droite, et le comité exécutif du parti, « emporté par la mystique unitaire antifasciste »[17], décide le 3 juillet de participer à la grande manifestation unitaire prévue pour le 14 juillet. », « Car il faut qu'on se rende enfin clairement compte de ce fait : l'ennemi mortel, l'ennemi impitoyable du peuple allemand est et reste la France. Profitant de son unité (les désistements entre le premier et le second tour furent quasi-systématiques et de ce fait, les reports de voix, notamment communistes, meilleurs qu'en 1928 et 1932), de la crise économique et de l'absence d'une politique alternative à droite (où l'argument de campagne principal se limita à l'anticommunisme), le Front populaire remporte une nette victoire aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936, rassemblant environ 57 % des suffrages exprimés au premier tour et envoyant, au terme du second, un total de 386 députés sur 608 siéger à la Chambre des députés, dont 147 pour la SFIO. Dans le domaine politique, les revendications sont classiques : défense de la démocratie (désarmement et dissolution des ligues, obligation pour les organes de presse de publier leur bilan financier pour permettre à leurs lecteurs de connaître l'identité de ceux qui les financent, promotion des droits syndicaux et de l'école laïque) et de la paix (désarmement relatif, promotion de la sécurité collective et de la négociation dans le cadre de la SDN). Communication devant la Société d’histoire moderne du 6 janvier 1974. 1:20:04 3e question bête : si de Gaulle avait compris, pourquoi n’est-il pas sorti de la … 1936 en France. Ou bien vous instaurez le contrôle des changes, vous imposez un dirigisme strict, vous mettez la France en autarcie — et alors vous êtes obligé d’instituer un régime autoritaire qui risque de glisser vers le totalitarisme. Le 11 mai, 600 ouvriers et 250 employés des usines Breguet arrêtent le travail pour demander la réintégration de deux militants licenciés pour avoir fait grève le 1er mai. La manifestation dégénère rapidement et, au terme d'affrontements violents avec les forces de l'ordre, on compte six morts et plusieurs centaines de blessés. Peu importe qui a gouverné et qui gouvernera la France ; que ce soient les Bourbons ou les Jacobins, les Napoléons ou les démocrates bourgeois, les républicains cléricaux ou les bolchéviks rouges »[55] ou encore « Une deuxième guerre viendra. Les rapports avec l'Italie sont beaucoup plus difficiles qu'avec l'Allemagne[précision nécessaire], en raison de la politique agressive de Mussolini qui envahit l'Éthiopie, seul État africain encore indépendant, dont la chute entraîne le discrédit de la Société des Nations. Qui dirige la France en juin 1936 2 Voir les réponses annouck12 annouck12 Bonsoir, c’est Léon Blum qui dirige la France en 1936 amounaimanekoukoukh amounaimanekoukoukh Réponse. Unité ! La Banque de France ne fut pas nationalisée, mais la tutelle de l'État s'accrut et le droit de vote s'étendit à tous les actionnaires (il était jusqu'alors réservé aux 200 plus gros). La nomination d'un noir, Félix Éboué, comme gouverneur de la Guadeloupe, puis du Tchad, est une petite révolution. Cette position a en outre l'avantage de ne pas trop le compromettre avec un pouvoir resté bourgeois et de préserver le cas échéant son image au sein des masses, où son influence grandit[42]. Dans le même temps, les communistes couvrent d'éloge le Parti radical, héritier selon eux de la Révolution française et représentant d'une classe moyenne désormais solidaire du prolétariat[15]. Au lendemain de cette journée, plusieurs comités antifascistes se forment, comprenant des socialistes, des radicaux et des représentants de divers groupes de gauche, mais jamais de communistes. En effet, la France était dans une grave crise économique depuis 1931, et la politique économique du Front populaire ne parvint pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. La victoire, le 3 mai 1936, du Front populaire aux élections législatives déclenche une série de grèves pour obtenir des réformes. Mais les difficultés du Front populaire ne furent pas pour autant effacées. Ravitaillement des grévistes de la fosse Arenberg pendant les grèves de 1936. 26 janvier : élection législatives en Grèce ; les coalitions monarchistes et vénizélistes se partagent les sièges (143 et 142 sièges sur 300). Albert Lebrun fut président de 1932 à 1939, puis réélu pour un second mandat, jusqu'en … La nationalisation partielle des industries d'armement et la politique énergique des nouveaux responsables relancent le potentiel français d'armement : la politique du Front populaire permet une réorganisation de la production dans un sens de massification, qui ne subit pas plusieurs des inconvénients de l'industrie privée tels que les problèmes de trésorerie et l'incertitude des commandes. Il suffit qu'ils fassent le choix de basculer vers les modérés comme en 1926 ou 1934, et le gouvernement de Front populaire disparaîtrait. », « Les radicaux pourront dire et constater qu'à très peu de chose près, le programme du Front populaire n'est rien d'autre que le vieux programme du Parti radical. Le ministre Jean Zay est également porteur d'un projet de loi abolissant la propriété littéraire et artistique, faisant du droit d'auteur un droit inaliénable, et du contrat d'édition non pas un contrat de cession des droits, mais un contrat de concession temporaire à l'étendue extrêmement limitée[53]. Henry Dutailly (lieutenant-colonel), préf. Pierre Milza, Odile Gaultier-Voituriez, Carole Giry-Gautier, loi sur les groupes de combat et milices privées, premier gouvernement socialiste de Léon Blum, Confédération générale du patronat français, Confédération générale de la production française, Office national interprofessionnel du blé, Office national interprofessionnel des grandes cultures, Chronologie de la France sous la Troisième République (1918-1940), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=1936_en_France&oldid=178457770, Portail:Entre-deux-guerres/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Amorce d’une reprise économique durant l’hiver 1935-1936, la Chambre des députés vote la loi sur la conciliation et l’arbitrage obligatoire pour limiter les conflits sociaux, réforme fiscale. En intégrant les radicaux à la logique d'union à gauche, Thorez espère créer cette dynamique. Ensuite, en mars-avril 1938, après avoir été rappelé le 13 mars par le président de la République Albert Lebrun, Léon Blum forma un éphémère gouvernement, puis démissionna, n'arrivant pas à obtenir les pleins pouvoirs financiers auprès du Sénat, dans le but d'appliquer de grandes réformes financières pour sortir la France du marasme économique. La politique d'électrification des communes rurales, très énergique dans les années 1920 sous Henri Queuille, fut reprise. Réponse au mail d'un internaute sur l'absence de Pétain sur la liste des présidents de la République : Philippe Pétain n'a jamais été président de la République française. 0:52:51 2e question bête : pourquoi les États-Unis poussent-ils tellement à la construction européenne ? Jésus a parlé à monsieur Lydie met sa passive en expliquant la parabole Jésus dit celui qui sortait le fils de l'homme, le chant c'est le monde, la bosse ce sont les enfants du royaume, la mauvaise herbe mauvaise et blanc ce sont les font du mal, l'ennemi qu'il a semé c'est le diable. ». La priorité accordée à l’alliance britannique conduit le Front populaire à renoncer au contrôle des capitaux, condition pourtant nécessaire à une forte dévaluation. ... En France, quels représentants sont élus à l'issue des élections législatives ? Paradoxalement, bien que « battus par les électeurs le 26 avril, les radicaux se trouvent en position d'arbitres, en mesure de faire ou défaire les majorités, et leur puissance parlementaire fait d'eux, au moment même où leur parti commence son déclin, les maitres réels du jeu politique français »[32]. En fait, si socialistes et communistes sont authentiquement convaincus qu'ils viennent de connaître une tentative de coup d'État concerté en vue d'établir un régime autoritaire[5], ils réagissent d'abord en ordre dispersé. Ces accords n'empêchèrent pas les grèves et les occupations de se poursuivre, souvent jusqu'en juillet 1936. Le gouvernement engage donc une … « du dehors une sorte de ministère des masses avec le concours des éléments les plus ardents et les plus déterminés du Front populaire organisés dans ses comités », Le Journal des Activités Sociales de l'énergie. Les accords Matignon sont signés dans la nuit du 7 au 8 en échange de l’évacuation des usines. Blum dispose effectivement d'une réelle autorité sur le gouvernement qu'il préside. Il s'ensuit que nous agirons à l'intérieur du régime actuel, de ce même régime dont nous avons montré les contradictions et les iniquités tout au long de notre campagne électorale »[34]. De fait, l'évolution vers l'unité n'est pas évidente, la direction du PCF étant dans un premier temps hostile à tout rapprochement avec la SFIO, conformément à la tactique « classe contre classe » élaborée à la fin des années 1920 par la Troisième Internationale. Le PCF peut désormais voter les budgets militaires et laisse libre cours à un discours patriotique[16] qui tranche avec ses positions antérieures et ne peut que satisfaire les radicaux. », « 25 des 34 membres du ministère Blum n'ont pas d'expérience gouvernementale. La solennité du moment est renforcée par la rédaction d'un serment, écrit par Jean Guéhenno, André Chamson, et Jacques Kayser[20], prêté par tous les manifestants, qui réaffirme l'importance de la mobilisation antifasciste et dégage des objectifs pour améliorer la situation du pays[21]. « Notre but simple et humain, est de permettre aux masses de la jeunesse française de trouver dans la pratique des sports, la joie et la santé et de construire une organisation des loisirs telle que les travailleurs puissent trouver une détente et une récompense à leur dur labeur. nécessaire]. La pause ne rencontre guère la réussite, puisqu'elle déçoit l'aile gauche de la SFIO et le PCF sans apaiser l'opposition de droite, qui la considère comme un aveu de faiblesse du gouvernement. Contrairement à la tradition de la Troisième République, Blum décide de ne se charger « d'aucune responsabilité particulière pour se consacrer tout entier à la direction du gouvernement », dans le but de renforcer la présidence du Conseil : « À ses yeux, le chef du gouvernement ne devait pas se limiter à coordonner l'action des ministres, mais devait véritablement diriger, à la manière du Premier ministre britannique »[35]. de Guy Pédroncini. ». Le 28 août fut adopté un budget de 20 milliards de francs pour de grands travaux. Ainsi, le régime de Vichy lui attribua la responsabilité de la défaite française face à l'Allemagne nazie, ce que les historiens ne font pas[62]. Le lendemain, de nombreuses grèves débutent en région parisienne, qui obtiennent généralement rapidement satisfaction. Blum voit également un deuxième avantage à prendre la tête du gouvernement : en « occupant » le pouvoir, les socialistes peuvent directement empêcher les fascistes de s'y installer[33]. Dès l'annonce des résultats des élections législatives du 3 mai 1936, résultats qui proclament la victoire électorale du Front populaire, les salariés français se mettent en grève spontanément et, fait nouveau, occupent leurs lieux de travail (ateliers, bureaux, grands magasins...). Le CNRS est une création du Front populaire. Léon Blum ne se contente pas de redéfinir le rôle dévolu au président du Conseil : il innove également en créant de nouveaux postes ministériels et en attribuant ces ministères à de nouvelles personnalités (Composition du gouvernement), même si certains barons du radicalisme tiennent leur place, comme Camille Chautemps, Yvon Delbos (ministre des Affaires étrangères) ou Édouard Daladier, vice-président du Conseil, ministre de la Défense nationale et de fait numéro 2 du gouvernement. À partir du 11 juin, le PCF milite pour l’arrêt des grèves, Maurice Thorez déclarant qu'« il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue »[46]. Entre ces deux positions, très peu de journaux ou d'hebdomadaires jouèrent la carte de la neutralité. Il n'envisage pas alors de proposer le vote des femmes en raison de l'opposition farouche du Sénat conservateur, qui a déjà fait échouer plusieurs projets en ce sens. Des centaines de piscines et de stades publics sont construits à son initiative[52]. Transferts importants de capitaux hors de France, devant la peur communiste et l'échec de la relance de la production. Ces derniers, très méfiants vis-à-vis des communistes, refusent d'abord cette proposition d'alliance, position logique dans la mesure où ils participent aux gouvernements d'Union nationale : le Parti radical semble pencher à droite. En perpétuel recherche de la composition parfaite, voir de déstructuration de l'espace dans l'univers abstrait ou dans le corps humain, en partant d'une tâche d'encre, d'un graphisme jusqu'à une pensée aboutie sur la toile , voilà ce qui dirige mon chemin artistique 24/10/2018 : Préfet de la région Occitanie, préfet de la … Il initia plusieurs réformes sociales importantes et constitue encore actuellement une des références incontournables de la mémoire et de l'histoire de la gauche française : les congés payés (15 jours), la réduction du temps de travail avec la semaine de quarante heures et l'établissement des conventions collectives. Les lois adoptées en juin 1936; Les lois adoptées en juin 1936. 1921 Modifier Article détaillé : 1921 en France . Dans l’entre-deux-guerres, de nombreux Juifs étrangers gagnèrent la France, ce qui modifia en profondeur la structure de la judaïcité française. Dans ses rangs et derrière ses comités, se trouve la masse des petites gens des classes moyennes que la crise économique frappe durement (…) [et qui] se débat comme nous, prolétaires communistes et socialistes, contre la misère envahissante. Schwery a participé au conclave qui a élu Benoît XVI en 2005. C'est d'ailleurs une telle alliance qui constituera le troisième gouvernement d'Édouard Daladier (12 avril 1938-11 mai 1939). Doc.1-a/: la crise économique et sociale Doc.2 : la victoire du Front Populaire aux en France entre 1931 et 1935. élections législatives de mai 1936. », « Ils vous ont pris Jeanne d'Arc, cette fille du peuple, abandonnée par son roi […] et brulée par les prêtres qui depuis l'ont canonisée. Le Front Populaire en France en 1936 : des réformes démocratiques et sociales ... Les conséquences politiques des crises et la réponse du Front Populaire (1934 - 1936) 2) 14 juillet 1935. Le Front populaire est une coalition de partis de gauche qui gouverna la France de mai 1936 à avril 1938. En juin 1936, le gouvernement du Front Populaire, dirigé par Léon Blum, adopte de grandes mesures sociales qui vont changer la vie des Français. En dehors de la volonté de nationaliser les industries pour soustraire la politique extérieure de la France à l'influence des marchands de canon, « cette plateforme somme toute modérée témoigne davantage de préoccupations électorales que d'une claire perception de la situation internationale : ni la question coloniale, ni les dangers extérieurs, ni la situation en Europe ne semblent préoccuper ses signataires »[23], et l'antifascisme reste essentiellement à destination interne, contrairement aux souhaits du PCF, plus belliciste et prêt à internationaliser la lutte contre le fascisme[24]. Comme le dit la philosophe Simone Weil dans la revue La Révolution prolétarienne, ce sont de véritables « grèves de la joie » : on fête la victoire électorale de la gauche, la dignité ouvrière retrouvée après une longue période de compression[45]. Qui dirige la france en 2020. nécessaire]. Le Front Populaire, en France, désigne l'alliance gouvernementale des partis de gauche (socialiste, communiste, radical) mise en place pour les … Pour sa part, la SFIO se méfie d'un Parti communiste qui, sous couvert de proposer un front unique, chercherait en réalité à attirer vers lui les militants socialistes en les éloignant de leurs dirigeants[6]. Le patronat hésite à employer la force pour évacuer les usines et préfère la négociation. Le Toutefois, la fin du Front populaire arriva en avril 1938 lorsque le radical Édouard Daladier succéda à la présidence du Conseil au socialiste Léon Blum, qui démissionna à la suite de son échec dans l'obtention de moyens lui permettant de mettre en place une politique de grandes réformes financières. Premier parti de France, il apparaît dès lors naturel que le chef du nouveau gouvernement soit issu de ses rangs. C'est bien l'opinion de l'actuel président du Conseil, le radical Albert Sarraut, qui invite Blum à prendre immédiatement sa place pour résoudre la situation. Cette non-intervention satisfaisait Hitler dont le but est d'isoler la France pour mieux la briser (« Car il faut qu'on se rende enfin clairement compte de ce fait : l'ennemi mortel, l'ennemi impitoyable du peuple allemand est et reste la France. Et pendant ce temps-là, les cités fêteront le nouvel an en incendiant voitures et bâtiments publics et en tirant aux feux d’artifice sur les forces de l’ordre en toute impunité. A l'exception du dimanche 14 juillet, jour déjà chômé, les autres fêtes se répartissent agréablement dans la semaine, permettant pour la plupart de s'octroyer quelques petits ponts bien mérités Le 20 janvier, plusieurs centaines de royalistes se sont réunis pour une messe en … Jacques Doriot avait été exclu du parti quelques semaines plus tôt parce qu'il réclamait l'unité d'action avec les socialistes. Il faut, auparavant, isoler si bien la France que cette seconde guerre ne soit plus une lutte de l'Allemagne contre le monde entier, mais une défense de l'Allemagne contre la France qui trouble le monde et la paix »[56]). Le bilan du Front populaire est « contrasté »[61]. Pourtant, le 26 juin 1934 à Ivry, Maurice Thorez opère un virage à 180° en appelant à l'unité d'action avec les socialistes. De fait, les radicaux (1 400 000 voix), compromis par leur participation aux gouvernements de droite et par leur soutien à la politique de déflation, mais également du fait de la bipolarisation du scrutin, perdent 350 000 voix. Les mesures préconisées par le Front populaire en matière économique sont plus importantes, bien que tout autant marquées du sceau du compromis. De fait, cette majorité parlementaire inédite investit le premier gouvernement à dominante socialiste de la IIIe République, et Léon Blum est nommé président du Conseil par le président de la République Albert Lebrun, le 4 juin 1936. Il réunissait les trois principaux partis de la gauche : la SFIO, le Parti radical et le Parti communiste (qui soutenait les deux premiers sans participer directement au gouvernement), mais également toute une nébuleuse d'autres mouvements de gauche et antifascistes[1]. Ou bien vous instaurez le contrôle des changes, vous imposez un dirigisme strict, vous mettez la France en autarcie — et alors vous êtes obligé d’instituer un régime autoritaire qui risque de glisser vers le totalitarisme. Ce n'est toutefois que dans un second temps, après la chute du Front populaire, que la production d'armement démarre réellement, lorsque les capitaux reviennent et que le conflit social est tranché au profit du patronat avec notamment la baisse du coût du travail[57]. Sur le territoire métropolitain, le décret de 1935 contraignant les étrangers à résider dans le département où ils avaient obtenu leur carte d'identité est annulé : le décret du 14 octobre 1936 permet le libre déplacement sur le territoire[51]. Il introduit de nombreuses réformes historiques, notamment en matière économique et sociale : les congés payés, la réduction du temps de travail avec la semaine de quarante heures et l'établissement des conventions collectives. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Cependant, le caractère stratégique de leur place dans la coalition gouvernementale ne doit pas être négligé. Nous avons la réponse à la question : Qui a dirigé le gouvernement de Front populaire de juin 1936 à juin 1937 ? Le 28, les 30 000 ouvriers de Renault à Billancourt entrent dans la grève. Le Front populaire est une coalition de partis de gauche qui gouverna la France de mai 1936 à avril 1938. Le mouvement gréviste reflue peu à peu à Paris, mais continue à se développer en province. Alors qu'elle avait soutenu le Front populaire[49], l'Étoile nord-africaine de Messali Hadj est dissoute le 26 janvier 1937 en application du « décret Régnier » qui réprimait les manifestations contre la souveraineté française en Algérie, marquant ainsi la fin de toute évolution de la politique coloniale sous le Front populaire[50]. L’usine est occupée et les tentatives de la police de déloger les grévistes échouent, les dockers se solidarisant des grévistes. Le 13 mai, c'est au tour des usines Latécoère, à Toulouse, puis le 14 à celles de Bloch, à Courbevoie, d'être occupées. En fait, même sur le plan économique, ce programme modéré du « plus petit dénominateur commun » reste modeste et se contente de prévoir la « réalisation des tâches immédiates » pour résoudre la crise et apporter « une solution aux injustices sociales les plus criantes […], sans toucher aux structures de la société »[26], comme le souhaiteraient les socialistes.