Le Condor des Andes, pour sa part, grâce à sa vue très perçante, a plutôt intérêt à prospecter sa nourriture du plus haut possible pour élargir son point de vue, se donner un panorama d'ensemble et ainsi repérer les mouvements et regroupements de ses cousins urubus plus faciles à distinguer que les carcasses elle-mêmes, pour déterminer à quel moment ils ont trouvé une charogne. Les doigts solides et les pattes puissantes sont grisâtres à gris foncé, recouverts d'écailles rondes[2] et souvent blanchis par les déjections[15], comme leurs perchoirs habituels. Sa taille est de 1,80 mètres de la tête jusqu’aux sabots et c’est une espèce très commune dans les Andes du Chili et de l’Argentine. D'ailleurs ses territoires sont généralement non boisés et rocheux, en raison des altitudes qu'il affectionne, et parce que le climat peut y être semi-désertique, et aussi parce que les étendues dégagées facilitent la recherche des carcasses[2]. Son bec, adapté à son mode alimentaire, est puissant, en forme de crosse, large, crochu et tranchant ; il est gris foncé à la base et couleur ivoire au bout. Renseignements Le lama et le chameau sont de … Depuis 6 000 ans environ, le camélidé sudaméricain, animal caractéristique des Andes, a été une source d’aliment, de protection et de transport pour l’homme péruvien. En dehors du fait que la taille du condor lui permet de s'imposer en premier dans ce festin partagé, c'est aussi pour cela que les urubus lui laissent volontiers la priorité, ce qui a aussi l'avantage d'éviter des conflits qui seraient coûteux en énergie comme on l'a vu. Les doigts sont comparativement droits, les pieds posés à plat sur le sol, et les griffes des serres émoussées par l'usure de la marche ː de fait les pieds du condor sont plutôt adaptés à la marche sur les rochers. En général, la plus grande espèce [donc le condor des Andes et ses grands mâles en premier] domine les autres[3] ». Apparemment, il appartient à un animal appelé vigogne, qui est un lama originaire des Andes. Il est bien adapté à la vie dans les Andes. L’alpaga est tondu à la main avec des couteaux ou des ciseaux tous les deux ans, indifféremment des saisons. "Mon plus beau profilǃ" ː mâle adulte aux caroncules bien visibles, au zoo de Philadelphie. Du lundi au jeudi, 08h - 13h (heure locale), Suivez nos équipes en direct de nos destinations. Le Condor des Andes (Vultur gryphus) est une espèce d'oiseaux de proie diurnes de l'ordre des Accipitriformes. Mais pour devenir indépendant, il doit avant tout perfectionner sa technique de vol par une longue pratique, incluant, par jeu, des "combats aériens" spectaculaires mais sans violence véritable entre jeunes[4]. Le recul des grands prédateurs (puma, jaguar), qui lui fournissaient des carcasses dont il consommait les restes, a aussi raréfié ses sources de nourriture. Elle ne serait plus en 2018 que de 6 700 individus en Amérique du Sud[40]. L'alpaga peut vivre jusqu'à 4 500 m d'altitude. Les éleveurs et les chercheurs exploitent parfois ce comportement pour doubler le taux de reproduction et réhabiliter autant que possible la démographie de l'espèce, en capturant le premier œuf pour le couver et l'élever artificiellement, laissant aux parents le soin d'élever le second œuf[29]. La saison de reproduction a lieu de février à juin au Pérou, et en septembre-octobre au Chili[3]. Les ailes larges, les grandes rémiges indépendantes et agiles ayant quasiment un rôle de gouvernes d'avion, ainsi que la peau ultrafine et rosée de son crâne qui peut ressentir les plus infimes variations de pression atmosphérique[4], sont bien adaptées à ce type de vol. On retrouve des objets en céramique mochica ou bien en or façonné avec la représentation du condor qui ont été réalisés par des populations précolombiennes installées tout au long de la côte nord-péruvienne, dans les oasis côtières et sur les contreforts de la chaîne andine, de -100 à 700. La dernière modification de cette page a été faite le 19 décembre 2020 à 11:11. Appartenant à la famille des Cathartidae, ce rapace charognard est la seule espèce du genre Vultur. On peut voir aujourd'hui assez facilement dans certains lieux préservés des Andes le couple de condors donner son splendide spectacle et planer majestueusement de concert en tournoyant et se croisant, parfaitement synchrones[4], et s'élevant par paliers en milieu de journée grâce aux courants d'air ascendants qui se forment du fait de la chaleur du soleil, par exemple au lieu-dit et mirador naturel de la Cruz del Cóndor dans le Cañon de Colca au Pérou, l'un des plus profonds au monde, aujourd'hui réserve naturelle pour le condor. Ils peuvent alors se poursuivre en vol[1] », [puis s'accouplent]. De même, le poids du Pélican frisé peut lui aussi aller jusqu'à 15 kg, mais avec un poids moyen pour les mâles entre 10,4 kg et 11,5 kg, et 8,7 kg pour les femelles, donc un poids moyen d'espèce en dessous de 10 kg. Le mot condor quant à lui est un dérivé hispanique du mot quechua kuntur que les populations autochtones utilisent afin de désigner ce grand oiseau[45]. La tête est noire ou brun-rougeâtre foncé dans l'ensemble chez le mâle, mais la peau nue de la tête et du cou peut changer de couleur en fonction de l'état émotionnel de l'oiseau, comme on l'a vu ː du rose rougeâtre au bas du cou, au rosâtre tacheté ou au jaune plus haut. Par contre, l’alpaga Suri a une fibre raide, soyeuse et longue, qui atteint environ 15 cm de longueur. Agacé, le lama couche les oreilles et montre des dents. Les chasseurs le laissent se gaver pour l'alourdir, puis sortent de leur position de guet en criant et courant vers lui. En effet, il incarne des valeurs de pureté et de grande simplicité. C’est le plus petit animal parmi les camélidés andins. Cette espèce est décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758 dans la dixième édition de Systema Naturae[47] sous son nom binominal actuel. Series B, Biological Sciences, on aurait vu des condors jusqu'au sommet du volcan, On pourra entendre ici des cris d'aigle qui glatit ː, Bulletin of the Cooper Ornithological Club. Elle a une figure fine et des mouvements harmonieux. Il préfère les grandes carcasses, telles que celles de cerfs, de bovins ou de camélidés des Andes (le lama et ses cousins). Le Condor des Andes est principalement un charognard qui se nourrit de cadavres d'espèces diverses, notamment ceux de la famille des camélidés tels la vigogne, l'alpaga, le lama ou bien le guanaco, mais aussi de cadavres de bétail comme les moutons ou les bœufs. Ils peuvent recevoir brusquement un afflux de sang et donc changer de couleur en réponse à l'état émotionnel de l'oiseau. L'iconographie du Condor des Andes apparaît sur les timbres de nombreux pays de l'Amérique du Sud comme l'Équateur en 1958, l'Argentine en 1960, le Pérou en 1973, la Bolivie en 1985, la Colombie en 1989, 1992, 1996, le Chili en 2001, le Venezuela en 2004. Organisée dans la localité très reculée de Ccollurqui dans la région d'Apurímac (province de Cotabambas), un condor, symbole des Indiens andins et oiseau-roi de la cordillère des Andes, livre un combat contre un taureau qui symbolise quant à lui l'espagnol et le conquistador. Ces manœuvres sont cependant totalement impossibles pour cet animal incapable de transporter quoi que ce soit, à cause de la morphologie de ses pattes, dont le "pouce" est trop haut comme on l'a vu[4]. Or si le condor est gravement blessé et meurt comme cela peut arriver, la croyance locale veut que le malheur va s'abattre sur le village[63]. Dans une arène, un condor est attaché au dos d'un taureau qui va être excité par les ponchos des espontaneados[62] comme lors d'une faena. La femelle dépose un seul œuf (très rarement deux), de couleur blanc-bleuâtre et pesant 280 g pour une longueur de 75 à 100 mm[28],[2]. La plupart du temps le taureau sera vaincu et la victoire du condor qu'on libère, donnera l'occasion de poursuivre les festivités. Et ceci fait de lui l'un des charognards les plus performants dans le recyclage de la matière vivante. De plus, la présence de 14 millions d… Le monde extérieur ne comprend pas qu'un homme épouse un lama , mais notre amour n'a pas de limite. C'est seulement chez les Urubus à tête rouge, que les deux sexes, tout en étant d'apparence identique, présentent toutefois un léger dimorphisme pour la taille, mais chez eux, comme chez la plupart des rapaces, c'est la femelle qui a tendance à être plus grande et plus lourde que le mâle. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plumes sur la tête, à l'exception d'un léger duvet plus clairsemé que celui de son lointain cousin eurasiatique le Vautour fauve par exemple. Annuellement on obtient environ 1,7 kg de fibre. hum., 1921, p. 223. Vidal de La Bl., Princ. Une autre partie des camélidés aurait émigré vers les territoires du sud et aurait trouvé un milieu idéal de survie dans les Andes centrales du continent. En exploitant les courants ascendants, il atteint parfois les 6 000 mètres d'altitude[15] grâce à sa très grande surface alaire[18], ce qui a pour effet de le faire disparaître à l’œil nu dans l'azur[1], même par temps clair. Le mâle adulte présente une crête importante sur la tête et débordant sur le bec, ainsi que d'autres caroncules sur la face et sous le bec, ainsi que des lobes charnus sur le cou[3]. Le lama (genre Lama) est un terme générique désignant un grand camélidé de 2,5 m de long, originaire de la cordillère des Andes.Le terme « lama » désigne en lui-même deux espèces de camélidés d'Amérique du Sud : une espèce sauvage () ;une espèce domestiquée ().La forme de la tête est l'un des éléments caractéristiques qui les différencient. Généralement, les péruviens utilise le lama pour transporter de grosses charges (40 – 60 kg). Une fois en vol, il se sert de ses grandes rémiges primaires (longues plumes en bout d'aile) pour contrôler sa progression en faisant varier la quantité d’air passant entre elles[1]. Beaucoup de traits de leur comportement instinctuel sont donc orientés vers l'économie maximale d'énergie. ‎3 500 kilomètres, 7 mois de marche à travers la Cordillère des Andes sur les traces des Incas. La cordillère des Andes, s'étend sur plusieurs pays : l' Argentine, la Bolivie, le Chili, l' Équateur et le Pérou. 1. La femelle adulte a un plumage semblable à celui du mâle, mais elle n’a ni caroncule, ni crête, ni lobes au cou. Le Condor des Andes est un symbole national pour le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur et joue un rôle important dans le folklore et la mythologie des régions andines. C’est un ruminant rustique et résistant qui boit très peu. À l’atterrissage, le Condor des Andes laisse pendre ses pattes pour se freiner. Celle-ci inciterait le condor, malgré son caractère farouche, à se rapprocher des routes et à chercher sa nourriture sur les cadavres des animaux victimes de la circulation automobile, ce qui accroît le risque d'être lui-même fauché par un véhicule[41]. D'autant que si le couple de condors n'est pas touché en même temps, le conjoint survivant, parfois fidèle par-delà la mort comme on l'a vu, ne se reproduira peut-être plus lui non plus ː avec un seul mort, ce serait ainsi deux adultes qui seraient stérilisés, ce qui multiplie l'effet dévastateur de ces empoisonnements. Les Incas le nommaient Kutur-Kuntur représentant le Dieu de l’air[46]. Bien que les vautours du Nouveau Monde et de l'Ancien Monde aient la même apparence et des rôles écologiques identiques, ils ont évolué à partir d'ancêtres différents dans des régions du monde différentes et ne sont pas étroitement apparentés. Il existe presque 50 couleurs différentes de lamas. Son envergure peut atteindre jusqu'à 3,50 mètres[4], mais elle est en moyenne de 3,00 mètres[1] à 3,20 mètres[3]. Le lama fut l'unique bête de somme des anciennes civilisations américaines, mais sa résistance est limitée, et il ne fait guère que trois ou quatre lieues par jour. Dans ce cas il a été remarqué que le ou les deux premiers mois, un des deux parents est toujours présent au nid, puis pour le temps restant d'incubation, ils continuent à se relayer au nid mais passent graduellement plus de temps hors du nid, sans trop séloigner du site de nidification[2]. En moyenne, il se nourrit de 900 grammes de viande par jour[37]. Le condor se nourrit de chair fraîche mais il ne rechigne pas non plus à se nourrir de chair en état de décomposition avancée[35]. L'emplacement taxonomique exact du Condor des Andes et des six autres espèces de Vautours du Nouveau Monde reste flou[48]. Nonobstant l'UICN a classé cette espèce en catégorie NT (quasi menacée), principalement du fait de sa chasse par l'homme sur une population d'espèce très faible[55]. Mais celui-ci expose l'espèce à une situation de relative fragilité reproductive, en partie compensée par sa longévité exceptionnelle et par les soins dont le couple entoure longtemps son poussin, dont la maturation est assez lente et l'éducation longue ː son apprentissage consiste à mémoriser la configuration du terrain, les itinéraires lointains, à savoir débusquer la nourriture, à éviter les dangers[4]. La dernière modification de cette page a été faite le 26 octobre 2020 à 18:15. « Le Condor des Andes a donc besoin de la chaleur du soleil pour que ses plumes retrouvent leur forme habituelle. Le lama vit dans des groupes comptant jusqu’à 20 individus guidés par un mâle dominant entouré de son harem et des jeunes. La tête et le cou sont presque déplumés et sont d'une couleur noire et rouge sombre. Il broute la végétation basse, et ses sabots rembourrés font moins de dégâts dans les pâturages que les ongulés domestiques. La relation des hommes avec le Condor des Andes est un paradoxe dans la mesure où il est à la fois emblématique et symbolique voire totémique pour les peuples andins, mais aussi un oiseau de mauvaise réputation considéré parfois à tort comme nuisible du fait de son statut de charognard, répugnant symbole de mort, ou encore dangereux prédateur de troupeau, accusé aussi de rapt d'enfant. Descrición facilitada pola Asociación de Xenealoxía, Heráldica e Nobiliaria de Galicia. À la différence de ceux des oiseaux de proie ou des vautours de l'Ancien Monde par exemple, ses pieds ne sont donc pas ou peu utilisables comme arme, ni comme organe de préhension (il ne peut emporter une proie par exemple, et pour le condor donc, "c'est à consommer sur placeǃ..."[2])[17] ; et ils rendent aussi un déplacement arboricole plus difficile que la marche au sol. Au nord, il est présent au Venezuela et en Colombie mais il y est extrêmement rare ; il est surtout réparti au sud sur tout le long de la cordillère des Andes en Équateur, au Pérou, au Chili, en Bolivie et en Argentine jusqu'en Terre de Feu où il n'est pas rare de le voir voler au-dessus des nombreux fjords des canaux chiliens[35]. C'est seulement sur la façon dont les deux familles diffèrent que portent actuellement les discussions, certaines autorités ayant suggéré antérieurement que les vautours du Nouveau Monde étaient plus étroitement liés aux cigognes[49]. Le lama Ses pattes, son cou et sa tête ont une forme allongée et il peut atteindre 1,90 mètres de la tête jusqu’aux sabots. Ces animaux, de la famille des camélidés, sont tous originaires de la cordillère des Andes, chaîne de montagnes traversant entre autres le Pérou, le Chili, l'Argentine, la Bolivie et l'Equateur. mammifère de la cordillère des andes — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés. Recouvert par une sorte d’armure, sa peau est coriace, faite de plaques osseuses sur la partie supérieure de … Et il est vrai que depuis que le gibier sauvage ː le daim, la vigogne et le guanaco (l'ancêtre sauvage du lama), a quasiment été anéanti par les chasseurs, le condor est obligé de se rabattre pour se nourrir sur les dépouilles du bétail domestique[4]. De nature possessive, il peut être très agressif … Il utilise au maximum les courants ascendants et ne pratique que très rarement le vol battu, dans le but déjà évoqué de préserver son énergie[3], car après une trentaine de battements d'ailes il est déjà épuisé[15]. View Pablo De La Lama's business profile as Executive Counsel at Interior Logic Group. Un autre condor des Andes mâle, surnommé "Thaao", est né en captivité au Zoo Beardsley dans le Connecticut en 1930, et mort le 26 janvier 2010, à presque 80 ans, donc[24]. « L'activité des grands condors pour ouvrir la carcasse semble déclencher un véritable "festin frénétique" chez les petits charognards, durant lequel toute hiérarchie et toutes relations habituelles de dominance sont temporairement suspendues[33],[34] ». Par exemple, le mâle de la Grande Outarde, autre gros oiseau volant terrestre de l'Ancien Monde, peut parfois aller jusqu'à peser 20 kg (records avérés à 19 kg en Espagne et 21 kg en Mandchourie[8]), mais avec un poids moyen d'espèce autour de 10 kg, en raison d'un fort dimorphisme sexuel[N 1] (la femelle est beaucoup plus petite que le mâle, avec un poids moyen de 5,5 kg), et parce que les grands individus y sont plus rares que chez le condor. Il représente également un aspect essentiel de la « personnalité » de ses paysages et a eu une grande influence sur l’idiosyncrasie sereine et contemplative de ses dominateurs. A la naissance il pèse 7 kg. Par son envergure de 3,00 m[1] à 3,20 mètres[2] en moyenne, parfois plus de 3,20 m[3] et jusqu'à 3,50 m[4] au maximum, il est le plus grand rapace et le plus grand oiseau volant terrestre du monde, n'étant aujourd'hui dépassé que par l'Albatros hurleur (Diomedea exulans), qui est pour sa part un grand oiseau marin pélagique, avec une envergure moyenne de 3,10 mètres, soit généralement de 2,5 à 3,5 m[5], pouvant aller jusqu'à 3,70 m au maximum. Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher. « Ils sont plus bruyants pendant la saison de reproduction, et sont alors capables de lancer des séries de sifflements et de ronflements, notamment lors de la défense du site de nidification[3] », qui est à même le sol ou dans des niches à flanc de paroi. A l’instar de leurs cousins les vigognes et les guanacos, ces chameaux sans bosses vivent tous à des altitudes situées entre 3000 et 4500 mètres dans la Cordillère des Andes. Hôte de la puna, hauts plateaux désertiques des Andes, la vigogne affronte des altitudes comprises entre 3 500 et 4 800 m. Son cœur et ses poumons, proportionnellement plus gros que ceux des autres ongulés, lui permettent de compenser la raréfaction de l'oxygène dans l'air. Mais le plus souvent, le survivant se met en quête d'un autre conjoint ; néanmoins, comme l'observe Michel Raymond dans le même article, plus la monogamie qui règne dans une espèce est stricte (comme c'est le cas chez le condor), plus le mâle ou la femelle qui voudrait adopter une autre stratégie (ou bien se "remarier") aura du mal, puisque tous les partenaires sont déjà pris, et les cartes non rebattues à chaque saison des amours[31]. Plus récemment, les autorités les ont maintenu dans l'ordre des Falconiformes avec les vautours de l'Ancien Monde[50] ou les ont placés dans l'ordre des Accipitriformes. Ainsi, comme le dit Travis Kidd sur le site Animal Diversity Web, base de données zoologiques de l'Université du Michigan, « les condors des Andes sont la seule espèce de cathartidés à présenter un dimorphisme sexuel[N 1] [à la fois] aussi manifeste[2] » [et comme inversé pour ce qui est de la taille] ː par exemple, chez son plus proche cousin, le Sarcoramphe roi, le mâle et la femelle ont des morphologies parfaitement identiques tant en taille qu’en apparence (mêmes couleurs de plumes et de peau, et mêmes caroncules), comme chez ses autres cousins moins grands et moins colorés que le Sarcoramphe, les Urubus. Malgré cela, grâce à sa science du vol plané, grâce aussi à sa morphologie bien adaptée, à son éducation longue assurant une bonne transmission inter-générationnelle permettant la constitution d'une véritable "culture du vol à voile" et une bonne connaissance de son environnement, le condor est expert pour se frayer un difficile chemin dans le labyrinthe des glaciers et des grands canyons andins, en rasant leurs parois vertigineuses, malgré la complexité des courants et des tourbillons engendrés par le relief. Femelle juvénile immature au Canyon de Colca, Pérou, en juillet 1998. Il repère les dépouilles lors de ses "tournées d'inspection" systématiques de son territoire, raison de ses longues séances de vol planant couvrant de grandes étendues, et grâce à sa vue exceptionnellement perçante ; mais le condor des Andes possède un odorat très médiocre par rapport à celui d’autres oiseaux[1], par exemple si on le compare avec le Grand Urubu, son pourtant proche cousin de la famille des Cathartidés. La collerette blanche apparaît seulement quand l'animal devient adulte, vers six à huit ans[1], au même moment que la mue du plumage de brunâtre à noir et blanc (les plumes blanches n'apparaissent qu'à la fin de la mue). Du temps des Incas, il était … L’alpaga, dont le pelage est le plus populaire dans l’industrie textile, mesure environ 1,50 mètres de la tête jusqu’aux sabots. On suppose qu’à une certaine période, une partie de ces camélidés a émigré en Alaska en arrivant jusqu’en Sibérie, ce qui aurait donné origine à l’actuel camélidé européen. Il a été observé à l'est de la péninsule Mitre, sur l'île des États[38]. La vigogne peur atteindre 1,30 mètres de la tête jusqu’aux sabots. Ce combat qui se transforme en un véritable rituel représente la revanche des Indiens sur les conquistadores. Jeune femelle condor des Andes adulte, sans crête ni caroncule à la différence du mâle ; iris rouge sombre et toujours la belle collerette blanche (Franklin Park Zoo, Massachusetts, USA). Et il est exclu qu'il puisse tuer des animaux de la taille d'un mouton, d'un lama ou d'une vache[36]. Il a aussi été démontré que les charognards ont un rôle clé dans l'écosystème, nettoyant l'environnement des carcasses en décomposition, assurant ainsi la non-contamination des sols et des sources d'eau, et permettant aussi de prévenir la propagation des maladies parmi les grands mammifères[4]. Condor des Andes femelle adulte croisant au Cañon de Colca (Pérou, région d'Arequipa), en 2010. Femelle adulte à la Cruz del Cóndor, Canyon de Colca, Pérou en mai 2013. Ainsi ils doivent la préserver par exemple en évitant les combats autour des carcasses, non seulement entre eux, par leur structuration sociale rarement déstabilisée, mais aussi avec les autres charognards ː « au cours de ces festins, quand ils se nourrissent avec d’autres espèces de vautours, il existe quelques parades rituelles permettant de reconnaître les oiseaux dominants et d’éviter les conflits ou de les résoudre rapidement. Il est menacé par la perte d'habitat et par l'empoisonnement résultant de la consommation de carcasses de bêtes mortes elles-mêmes empoisonnées. On dit même qu’il y a 25000, on pouvait trouver des animaux de type camélidés dans le sud des États-Unis. Condor des Andes mâle adulte planant au-dessus du glacier Grey (Parc national chilien Torres del Paine, Chili), en 2009. Il est fréquent de confondre le lama avec ses cousins que sont l'alpaga, le guanaco et la vigogne. On l'a vu, sa quasi-calvitie est une adaptation pour l'hygiène, permettant à la peau d'être plus accessible au nettoyage par frottement, ainsi que d'être exposée aux effets stérilisants de la dessication et de la lumière ultraviolette aux hautes altitudes[22]. Les urubus en revanche, plus petits et moins forts que le condor, ont besoin de lui, de ses chiquenaudes et de son bec puissants, pour attaquer et déchirer le cuir résistant d'une carcasse fraîche[2], ce qui leur permet d'ajouter à leur menu des carcasses de grands animaux (bovins, camélidés), qu'ils ne pourraient pas ouvrir sans lui. Estimée par l'UICN en 2009 à environ 10 000 individus sur une aire de répartition de 2 540 000 km2, la population du condor des Andes est en décroissance continuelle depuis son enregistrement en 1977 à la liste des espèces menacées[39].